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Extrait - « Les Quatre A d’Anna »
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La porte soudain béante sur le vide des rues,
Arracha la voilure des rêves agréments.
Les rapides courants d’air muèrent en flots,
Bouillons breneux, tous mirages et perles nacre.
Un là, désormais cri mal, dans la rigole caniveau,
Hurlement sourd dévalant sombre, déversant âcre,
Charrié au bout de l’artère, pavée de corbeaux gris.
Des ailes visqueuses s’étendaient sur la ville.
Le ciel s’épaississait censurant toutes lueurs,
Étouffant les rires trop légers et les gaietés d’hier.
Descendre l’escalier de l’un passe, pieds englués,
S’exproprier à raison, marche après marche,
Tutoyer les ténèbres qui collent à la cervelle,
Puis précipiter la pente à l’enfer de sa folie.
Extrait - « Les Quatre A d’Anna » - Novembre 2014
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« The Little Negro » - Claude DEBUSSY (1909)
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« Les Tubes de l’Été » - Pastels secs - 50 X 65 cm - 2015
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