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    * À Vous de Voir * Restons encore un peu avec le Japon

    23e édition du PARIS MANGA & SCI-FI SHOW à la Porte de Versailles.

     

     

    On en profite pour réviser... Vous avez dit « manga » ?

    Inventé par Katsushika Hokusai (encore et toujours la trace du maître), le terme manga signifie littéralement "image dérisoire". Les « manga » de Hokusai sont des estampes caricaturant des personnages populaires. Ce type de représentation, leur style et leur audace, ont fini par donner naissance à une forme d'expression graphique à part entière, au même titre que le comic-book aux États-Unis ou la Bande Dessinée franco-belge en Europe. Au Japon, le terme manga désigne tout simplement la bande dessinée au sens large, alors qu'en Occident il a une signification et une connotation incontestablement nippones.

    Néanmoins les codes et particularités du manga ne doivent pas masquer une évidence : le manga, ce n'est rien d'autre que de la BD. À ceci près que cette dernière a influencé bon nombre d'artistes tels que James Cameron (Aliens, le retour), Christophe Gans (Le Pacte des Loups), Luc Besson (Le Cinquième Élément), les frères Wachowsky (The Matrix) et d'innombrables auteurs de BD.

    De par leur écriture même, les Japonais ont un rapport étroit avec le dessin dès leur plus jeune âge. Mieux que quiconque, ils ont parfaitement compris et intégré la force de l’épure : le trait brut, la ligne dans toute sa sobriété, et sans artifices pouvant altérer son sens. Si nous pouvons nous vanter d’un véritable patrimoine culturel et graphique, les Japonais héritent eux aussi d’une tradition picturale très poussée, et souvent trop méconnue en Occident. On parle davantage des estampes qui ont inspiré Van Gogh que des e-makimono, larges rouleaux peints que l’on dépliait et qui narraient toutes sortes de récits (aventures, guerres, contes). Les e-makimono peuvent donc être considérés comme des prototypes de manga, et ce dès le IXème siècle.

    Le manga contemporain est un creuset où de multiples influences se sont mélangées sous l’impulsion d’Osamu Tezuka qui a révolutionné les codes du manga. Inspiré par les productions hollywoodiennes, il a introduit le découpage cinématographique en modifiant la forme des cases.

    Elles peuvent même se succéder en petit format représentant la même action sous différents angles, introduisant ainsi une impression de ralenti, donnant au manga un rythme soutenu de film d’action. 

     

    * À Vous de Voir * Restons encore un peu avec le Japon


    L’influence controversée est celle des « gros yeux ». Tezuka était tombé sous le charme des grands yeux de la Blanche Neige de Disney, qu’il trouvait très expressifs, et a décidé de les intégrer à ses dessins, et la technique est restée.

    Les manga ont un style de la narration particulier. Au Japon l’auteur place les personnages au centre de l’intrigue, et facilite l’identification avec le lecteur. Alors qu’en Europe le décor a souvent une fonction narrative, au Japon l’aspect humain est primordial. Dans les manga s’adressant au public féminin, il est fréquent de voir les auteurs femmes s’adresser directement au lecteur dans un coin de page pour lui parler de son travail ou de ses occupations.

    Le manga arrive en France sous forme de dessins animés dans les années 70 pour alimenter les programmes télé jeunesse. Ainsi Goldorak, Candy, Albator et Capitaine Flam feront un carton sur les chaînes nationales françaises suivis de près par Astro, le petit Robot et le Roi Léo de Tezuka.

     

    * À Vous de Voir * Restons encore un peu avec le Japon

     

    Dernières infos avant de vous lancer :

    §       Les manga se lisent de droite à gauche et de haut en bas, tout simplement parce que c'est le sens de lecture japonais (du moins un des sens possible). La plupart des éditeurs français ont choisi de respecter le sens original de lecture.

    §       C'est en noir et blanc, ils ont l'argent pour la couleur. Mode d’impression issue d’une contrainte héritée des restrictions de l'après Seconde Guerre mondiale, c'est un mode de production propre au médium nippon. La grande majorité des manga paraissent en revues et dans des magazines au Japon, avec un rythme de parution très élevé. Les planches sont pensées en noir et blanc pour tenir les délais et pour que les journaux de prépublication ne coûtent pas trop chers. Cette contrainte pousse les mangaka à trouver d'autres solutions comme les trames, les lignes de force, l'absence ponctuelle de décors, etc. Une fois publiés en recueils - Tankōbon (correspond à ce que nous avons en France) ou Bunko (mini recueil au format A6, plus compact) - certains auteurs colorisent les premières pages pour capter l'attention du lecteur, c'est l'accroche.

    §   Le seinen manga, manga pour les hommes de 15 à 30 ans, est à opposer au josei manga ou Shōjo, le manga pour jeune femme. 

     

     

     

    les 25 et 26 mars 2017
    Pavillon 2, Paris Porte de Versailles- Paris 15e

     

     

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    * À Vous de Voir * « Au bonheur des dames »

     

     

    La collection Matsuzakaya, fondée en 1611, a joué un rôle majeur dans la production et la diffusion du kimono. Jadis porté comme sous-vêtement par l'aristocratie, il deviendra une parure extérieure adoptée par les Samouraïs, puis par toutes les classes de la population. Avec le mouvement du japonisme au milieu du 19ème siècle, les femmes françaises le porteront comme robe de chambre. 

     

    * À Vous de Voir * « Au bonheur des dames »

    Katabira à motifs de prunier, quadrillage, chrysanthèmes et lespédèzes

    Teinture yuzen et pochoir suri bitta sur fond en lin blanc – Prem. Moitié du XVIIIe siècle

     

     

    * À Vous de Voir * « Au bonheur des dames »

    Kosode à motifs camélia sur fond en satin de soie shusu blanc

    Prem. Moitié du XVIIIe siècle

     

     

    Pas moins de 150 pièces prestigieuses exposées, et c’est l'histoire de ce vêtement essentiel dans la garde-robe japonaise datant de l'époque d'Edo (1603-1868) jusqu'à la période contemporaine et sa place dans la haute couture occidentale (Paul Poiret et Madeleine Vionnet, puis avec Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier, John Galliano...) qui nous est contée.

     

     

     

    « Kimono, au bonheur des dames »

    Musée GUIMET Paris 16e - Du 22 février au 22 mai 2017

     

     

     

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    * À Vous de Voir * Centenaire RODIN

     

     

    Le Baiser, Le Penseur, L’Âge d’airainAuguste Rodin s’inscrit comme l’un des pères de la sculpture moderne avec des œuvres toutes plus admirables les unes que les autres. Avant même de grands Maîtres comme Braque, Picasso ou Matisse, c’est lui qui intégra le premier dans son travail la notion « d’accident », inventant l’œuvre non finie (ou « work in progress »), l’aspect partiel et le collage. Cela n’enlève rien à la plastique d'un corps à la fois magnifique et athlétique, à l'expression des postures et des émotions.

     

     

    Afin de comprendre la puissance de ce génie irrégulier, et à l’occasion du centenaire de sa mort, le Grand Palais propose donc un regard nouveau sur cet artiste protéiforme, amant de Camille Claudel, rassemblant ses collectionneurs et les artistes de son temps Carpeaux, Bourdelle, Brancusi, Richier...

     

     

    RODIN Danaïde

    A. RODIN - La Danaïde

     

     

     

    CARPEAUX - Ugolino

    J-B. CARPEAUX - Ugolino et ses fils

     

     

    Camille CLAUDEL Giganti

    C. CLAUDEL - Giganti

     

     

     

    22 Mars 2017 - 31 Juillet 2017

    Grand Palais - Galeries nationales – Paris 8e

     

     

     

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    * COULEURS * « Au Jardin »

    « Au Jardin » - Acrylique sur toile 20F - 60 X 73 cm - Fév 2017

     

     

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