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Les Ôtsu-e ou « images d’Ôtsu » sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l’époque d’Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tôkaidô reliant Kyoto à Edo (aujourd’hui Tokyo), et dont la ville d’Ôtsu en est le premier relais. Les thèmes de ces peintures (120 environ) furent d’abord religieux, avant d’évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d’une dizaine de sujets (tel le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine) auxquels furent attribuées des vertus protectrices.
Maison de la Culture du Japon - Paris 15e
Jusqu’au 15 juin 2019
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« Collection Little Kitchen »
« Penn Sardin 1924 » - Acrylique - 40 X 40 cm – Mai 2019
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Cette exposition est consacrée aux artistes de la Société Nouvelle de Peintres et Sculpteurs, confrérie artistique la plus célèbre et la plus caractéristique de la Belle Époque et de l’entre-deux guerres.
De 1895 à 1939, ils firent l’unanimité tant auprès du public que de la critique, figurant dans toutes les grandes expositions internationales. Ils s’attachaient à rendre les objets, les paysages et les êtres en laissant deviner ce qu’ils ont de profond, de mystérieux. Ses membres avaient en commun le goût de l’intimité, des scènes familiales et l’amour de la Nature. On les a souvent désignés comme les « Derniers Impressionnistes ».
Palais Lumière à Évian jusqu’au 12 Juin 2019
Puis
Musée Dép. Breton de Quimper du 21 juin au 29 septembre 2019
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Encore quinze jours de patience pour une vie éclairée par quelques veilles blanches, de chaleureuses tendresses, de surprises et de rires épanouis. La chambre est prête. Ce matin, les jeunes parents inquiets par ce ventre immobile. Depuis deux jours, peut-être. Premier enfant, le terme approche. La petite princesse n’aurait-elle plus de place pour ses habituelles turbulences ? Pupilles anxieuses, en mal de certitude.
Un besoin impérieux, s’assurer… se rassurer…
Les Urgences, une échographie. Verdict glaçant comme une fin du monde, broyant d’un mot deux innocents. Incompréhension, les yeux cherchent un appui salvateur, les bras sont lourds, les souffles courts, suffocation, effondrement, vide en tourbillons, détresse mise en abîme, le néant avant l’ultime descente aux enfers.
« Rentrez chez vous, nous vous accoucherons mercredi. Après, nous procéderons à l'autopsie » …
Sidérés, abattus, à peine sortis de l'adolescence, le jeune couple suit les directives, s’exécute. Ils repartent. Cinq jours de perdition pendant lesquels la médecine, comme juste née du Moyen-Âge, prescrit au ventre maternel d’être le cercueil de l'enfant disparue. Comme des jours sans fin, comme cinq décès successifs. Que cette urgentiste inhumaine soit mise aux fers ! Quel mot pour exhaler cette souffrance infligée ? Quelle larme pour diluer cette brûlure ? Et le temps de l’après n’est pas demain.
Mon cri de rage, inexhaustible, perdu dans cette immensité barbare.
À Talia et ses parents.
Anna – 29.04.2019
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