• * À Vous de Voir * Petit tour par « À la mère de famille »

     

    * À Vous de Voir * Petit tour par « À la mère de famille »

     

    Souvenez-vous, la semaine dernière, je vous contais... Lisette, notre belle de nuit du Lamantin, qui avait acheté des berlingots multicolores pour Noël chez « À la mère de famille »

    Mais, saviez-vous que…

    * À Vous de Voir * Petit tour par « À la mère de famille »

     

     

    Rembobinons le temps au début des années 1761, Pierre-Jean BERNARD, muni d’un diplôme d’épicier (cela ne s’invente pas) décerné par le Procureur du Roi, ouvre une épicerie au 35 rue du Faubourg Montmartre. Par voie successorale, une des filles, épouse BRIDAULT, reprendra l’établissement en 1807, et va laisser le nom de « À la mère de famille ». Alexandre GRIMOD de la REYNIERE, premier critique gastronomique, consacrera une page à cette « Maison » dirigée par la jolie veuve BRICAULT, dont il vante les qualités d’épicière, dans son « Almanach des Gourmands ». À partir de 1825, la « Maison » devient une des épiceries les plus fines et réputées de Paris. Le Faubourg est devenu un quartier très à la mode, suite à l’installation à proximité (« la Nouvelle-Athènes » dans le 9e) de nombreux artistes romantiques, sur la rive nord de la rue Saint-Lazare.

    Avec le développement de la betterave sucrière, la confiserie prend un nouvel essor sous le Second Empire. En 1895, Georges LECŒUR rachète la boutique, fait imprimer des brochures publicitaires. À deux reprises, les confitures seront médaillées à l’Exposition Culinaire Internationale de Paris.

    Tout le monde ne sait pas que c’est à Chambray-les-Tours, en Indre-et-Loire, que se situe la fabrique « À la mère de famille », notamment des chocolats, de la transformation du cacao au bonbon final. Depuis le 19e siècle, la « Maison » collectionne plus de soixante recettes : les célèbres « Folies de l’écureuil » (amandes et noisettes caramélisées et enrobées de caco en poudre), les Florentins ou encore les incontournables Palets de Montmartre… Tellement bons, que l’on reste sous le choc’…

    C’est aussi la fabrication traditionnelle de confiseries. Parmi elles, le « Négus de Nevers » (caramel tendre chocolat ou café emprisonné dans une coque de caramel dur), dont la recette originelle risquait de disparaître.

     

     

    Allez découvrir ce paradis des douceurs situé à l'angle des rues du Faubourg Montmartre et Richer. Les plus gourmands ne pourront résister à pénétrer à l'intérieur...

     

    * À Vous de Voir * Petit tour par « À la mère de famille »

     

    Quand l’expression lèche vitrine prend tout son sens...

     

     

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