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    Premier Roman... Quelle aventure !

     

    * L'ENCRIER * « L'Acier et La Soie » sortie le 9 sept 2020

     

    PARU le 16 Septembre 2020

    dans toutes les librairies, comme l'excellente Boîte à Livres à Tours,

    mais aussi les FNAC, CULTURA, Les Furets du Nord, Espace Culturel Leclerc...

    Pour ne pas le manquer, selon les stocks, commande possible sur la plateforme de votre magasin habituel

     

    Chaleureux remerciements aux journalistes pour le coup de pouce,

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    et à Vous, toutes et tous, qui me laissez vos impressions en commentaires !

     

     Belle lecture et Bon voyage à Vous !

     

     

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    16 commentaires
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    * L'ENCRIER * Quand cette intempérance vous gagne...

     

    Depuis quelques jours, je suis une vraie pile électrique, excitée comme une puce…

    J’imagine les fourmis travailleuses au design de la première de couve, les yeux experts collés à la loupe compte-fils penchés sur le réglage couleurs des premières passes, le calage puis, enfin, les cliquetis métalliques de la machine…

    Ahh, l’impatience de cette naissance…

     

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    Encore quinze jours de patience pour une vie éclairée par quelques veilles blanches, de chaleureuses tendresses, de surprises et de rires épanouis. La chambre est prête. Ce matin, les jeunes parents inquiets par ce ventre immobile. Depuis deux jours, peut-être. Premier enfant, le terme approche. La petite princesse n’aurait-elle plus de place pour ses habituelles turbulences ? Pupilles anxieuses, en mal de certitude.

    Un besoin impérieux, s’assurer… se rassurer…

    Les Urgences, une échographie. Verdict glaçant comme une fin du monde, broyant d’un mot deux innocents. Incompréhension, les yeux cherchent un appui salvateur, les bras sont lourds, les souffles courts, suffocation, effondrement, vide en tourbillons, détresse mise en abîme, le néant avant l’ultime descente aux enfers.

    « Rentrez chez vous, nous vous accoucherons mercredi. Après, nous procéderons à l'autopsie » …

    Sidérés, abattus, à peine sortis de l'adolescence, le jeune couple suit les directives, s’exécute. Ils repartent. Cinq jours de perdition pendant lesquels la médecine, comme juste née du Moyen-Âge, prescrit au ventre maternel d’être le cercueil de l'enfant disparue. Comme des jours sans fin, comme cinq décès successifs. Que cette urgentiste inhumaine soit mise aux fers ! Quel mot pour exhaler cette souffrance infligée ? Quelle larme pour diluer cette brûlure ? Et le temps de l’après n’est pas demain.

     

    Mon cri de rage, inexhaustible, perdu dans cette immensité barbare.

     

     

     

    À Talia et ses parents.

     

    Anna – 29.04.2019

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    * L'ENCRIER * « Nocturne »

     

    Pesanteur étouffante immobile sous la tonnelle. Le soir venait. Crissements d’ailes sur le muret encore gorgé des ardeurs du jour. Mes yeux clos suivirent les premières ondulations allègres d’un vent nouveau. J’imaginais cette aimable caresse enjamber les haies et les fossés, se jouer des cimes trop hautes, valser dans ce crépuscule incertain. À son tour, l’angle du toit siffla. Il semblait lui répondre, comme deux couplets naissant d’un même chant modulé. Engoulevents et Philomèles s’étaient tus à son passage. Fiévreux, l’air glissait doucement ses doigts espiègles dans mes cheveux. Il venait du Sud et me portait le parfum citronné du thym et les sucres du verger, le bouquet de hautes herbes du talus et des récentes fenaisons. Effluves à la rondeur du pain sortant juste du four.

     

    Touches délicates pianotant sur l’auvent et les allées. La pluie s’approchait. Légères palpitations, cliquetis libérés éclaboussant la poussière, empreintes rythmées d’une caravane poursuivant sa route. Inlassable voyageuse. Depuis la fin de l’après-midi, le ciel enflait, roulait en gris galets. Toujours plus oppressante, la moiteur se fit semblable aux jungles amazoniennes. Enfin, sous mes pieds nus, la terre se délivrait timidement de ses brûlures du jour. En fougueuses bourrasques, le souffle chahutait ma chevelure défaite. J’ai souri à cette amitié naissante pleine de promesses, je crois qu’il n’a rien vu de ces intenses retrouvailles. Surgissaient dans son sillage des parfums d’oasis éclos dans de contrées lointaines. Fragrances envoûtantes mêlées de sauge humide et de coriandre en fleurs.

     

    Sombres volutes rudoyant la banne et les bardeaux. L’orage accourait. Préliminaires provocants, cumulus boursouflés déchirés de lumière, entailles impitoyables de flèches aveuglant l’azur. Noire croisade pyrotechnique. Resserrés dans la combe, de lourds tambours célestes avançaient, augurant une guerre longue et sans merci. En solides rafales, les froides bourrasques me cinglaient le visage, outrageant ma tignasse avec autorité. Avec une débauche scandaleuse, les éclairs se chevauchaient impériaux en violentes expansions de l’atmosphère. La terre se diluait dans des torrents de boue, quand les murs tremblaient sous ce déferlement retentissant. À l’aplomb de cet infernal tapage, cette invincible féerie me pétrifiait. Spectacle hypnotique avant, enfin, le silence d’une désolation n’osant entonner son thrène.

     

     

     

    Anna – sept 2018

     

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    * L'ENCRIER * « Plic Plic Ploc »

    Sur la route du Lude - Août 2017

     

     

    Temps grenouille qui fait couler le ciel.

    Le jaune dégouline, baissant la tête.

    Les fossés moqueurs en rigolent !

     

    Anna – Août 2017

     

     

     

     

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