Vilhelm Hammershøi, peintre danois (1864-1916) est un peintre à part admiré de son vivant, parfois méconnu. Des hauts et des bas. Mais c'est surtout beaucoup plus tard, dans les années 1990, que les amateurs d'arts (re)découvrent ses tableaux intérieurs. Pièces quasi-vides, ou décorés de très peu de mobilier. Les murs sont presque nus, peints dans des tons de gris-brun légers. L'essentiel de la structure constituant la pièce est juste là. Pas de superflu.

S'il est présent, le personnage, souvent une femme, et souvent de dos, semble plongé dans sa lecture ou une profonde réflexion. Aucun mouvement ne se dégage, tout est posé, ce qui crée d'autant plus cette atmosphère énigmatique.

Les jeux de lumière prennent alors toute leur importance. Faire entrer le soleil dans la pièce. Artistiquement, la fenêtre symbolise l'ouverture sur le monde extérieur. Celles d'Hammershøi sont fermées. Il n'existe qu'une ou deux toiles où ce n'est pas le cas.

Des tableaux provoquant le questionnement de l'observateur.

Le Musée Jacquemart-André lui avait consacré un expo l’année dernière.

POUR INFO : En respectant les mesures sanitaires, le musée vient de rouvrir et prolonge l’expo sur Turner – autre peintre de la lumière - jusqu’au 11 janvier 2021

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