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À Vous de Voir
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Par Anna Logon le 30 Mai 2021 à 08:00
Pour des raisons de santé, je suis contrainte d'annuler ma participation.
Avec grand regret et toutes mes excuses à Fabienne, Liliane et Virginie
Quel bonheur, quand la vie culturelle reprend du pep's !
Je remercie l'Association Val de l'Art de m'offrir cette brassée joyeuse et souriante.
Au programme du jour
Peinture : Ma collection « Little Kitchen » sortira enfin de ses cartons
Roman : Je dédicacerai mon livre « L'Acier et la Soie »
(Possibilité de vente sur place)
Je vous retrouverai donc avec grand plaisir
Le 12 Juin 2021 de 10H à 19H
Résidence Richmond Hill - 18 Rue des Violettes - 37 Tours Nord
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Par Anna Logon le 23 Mai 2021 à 08:00
Jean PUY - Le Hamac à Saint-Alban - 1904
Après avoir étudié l’architecture à l’École nationale des beaux-arts de Lyon, puis la peinture à l’Académie Julian (1897-1898), Jean PUY rencontre Henri MATISSE et d’autres artistes partageant les mêmes idées. Jean PUY exposera son travail d’abord impressionniste en 1901 au Salon des Indépendants. Plus tard, sa peinture évolue vers le fauvisme, notamment au Salon d’Automne du Grand Palais en 1905 avec son œuvre Flânerie sous les pins.
Jean Puy - Flânerie sous les pins - 1905
La salle réservée à ces « nouveaux » fauves, dont MATISSE promu « fauve en chef », fait scandale. Sous la plume de Louis VAUXCELLES, le journal illustré « L’Illustration » raconte :
« J’avoue ne pas comprendre. Une femme nue laide est allongée sur l’herbe d’un bleu opaque sous les palmiers » (commentaire sur « Le Nu bleu » - MATISSE)…
Plus loin
« C’est un effet artistique tendant vers l’abstrait qui m’échappe complètement »… « Un mouvement que je considère comme dangereux se dessine au sein d’un petit clan de jeunes. Une chapelle a été établie, deux prêtes hautains officiant, MM DERAIN et MATISSE. Quelques dizaines de catéchumènes innocents ont reçu leur baptême ».
Jean PUY - Barques vertes à Collioure - 1913
Pourtant, le marchand d’art parisien Ambroise VOLLARD, connu pour avoir révélé CÉZANNE, GAUGUIN, RENOIR, VAN GOGH…, décide d’acquérir la toile de Jean PUY, mais aussi, achète l’intégralité de l’atelier de l’artiste et le prend sous contrat pour 20 ans. Comme quoi, tous n’étaient pas réticents à cette « révolution fauve » aux couleurs intenses et saturées : falaises aux herbes dorées, criques aux bassins verts, plages au sable rose…
Le musée DÉCHELETTE met en lumière les œuvres de cet enfant de Roanne avec près d’une centaine de portraits, nus, paysages et dessins, mais également des peintures sur faïences provenant de sa collaboration avec le céramiste André METTHEY.
Du 19 mai au 6 Juin 2021
Musée Joseph DÉCHELETTE – 42 Roanne
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Par Anna Logon le 9 Mai 2021 à 08:00
Auguste Renoir - portrait par Marie-Félix Hippolyte-Lucas
Je vous propose de plonger dans le grand bain des couleurs avec Pierre-Auguste RENOIR. Comment reconnaître son « coup de pinceau » ?
L'Estaque - 1882
C’est pendant qu’il peignait la Seine, avec son ami Claude MONET, qu’il a eu une révélation. Les ombres portées ne sont pas brunes ou noires, elles sont aussi colorées que les objets qui les propagent. Et RENOIR a su en jouer. Pourtant, il paraîtrait qu’il n’utilisait que 5 couleurs de bases sur sa palette. Ancien peintre sur porcelaine, il en avait gardé la technique pour mélanger les couleurs et en obtenir les teintes les plus variées. Ainsi, jusque dans leurs ombres, les toiles de RENOIR sont de véritables arcs-en-ciel.
Bal au Moulin de la Galette - 1876
L’autre grande différence entre RENOIR et les autres peintres impressionnistes, c’est sa passion pour l’être humain. Il lui arrive de peindre des paysages, mais globalement, il peint surtout des hommes et des femmes. Ainsi en 1869, lorsque MONET et RENOIR posent leur chevalet sur l’île de la Grenouillère (Croissy-sur-Seine), si le premier va montrer les paysages en cadrant large, le second en fera des plans plus resserrés. RENOIR marquera également sa préférence pour le nu.
Jeanne Samary - 1877
Estimant qu’il y a assez de belles choses dans la vie, RENOIR se focalise sur des représentations de la vie quotidienne, voire intimiste, des scènes plutôt heureuses ou des portraits. Les personnages sont le plus souvent rieurs, en conversation, semblent de bonne humeur, ou encore simplement présentent un visage calme et apaisé. Le noyau familial est aussi une source d’inspiration.
« Il m’a fallu cinq minutes pour faire un dessin,
mais, j’ai mis soixante ans pour y arriver. »
Auguste Renoir
À méditer…
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Par Anna Logon le 2 Mai 2021 à 08:00
Souvenez-vous, la semaine dernière, je vous contais... Lisette, notre belle de nuit du Lamantin, qui avait acheté des berlingots multicolores pour Noël chez « À la mère de famille »…
Mais, saviez-vous que…
Rembobinons le temps au début des années 1761, Pierre-Jean BERNARD, muni d’un diplôme d’épicier (cela ne s’invente pas) décerné par le Procureur du Roi, ouvre une épicerie au 35 rue du Faubourg Montmartre. Par voie successorale, une des filles, épouse BRIDAULT, reprendra l’établissement en 1807, et va laisser le nom de « À la mère de famille ». Alexandre GRIMOD de la REYNIERE, premier critique gastronomique, consacrera une page à cette « Maison » dirigée par la jolie veuve BRICAULT, dont il vante les qualités d’épicière, dans son « Almanach des Gourmands ». À partir de 1825, la « Maison » devient une des épiceries les plus fines et réputées de Paris. Le Faubourg est devenu un quartier très à la mode, suite à l’installation à proximité (« la Nouvelle-Athènes » dans le 9e) de nombreux artistes romantiques, sur la rive nord de la rue Saint-Lazare.
Avec le développement de la betterave sucrière, la confiserie prend un nouvel essor sous le Second Empire. En 1895, Georges LECŒUR rachète la boutique, fait imprimer des brochures publicitaires. À deux reprises, les confitures seront médaillées à l’Exposition Culinaire Internationale de Paris.
Tout le monde ne sait pas que c’est à Chambray-les-Tours, en Indre-et-Loire, que se situe la fabrique « À la mère de famille », notamment des chocolats, de la transformation du cacao au bonbon final. Depuis le 19e siècle, la « Maison » collectionne plus de soixante recettes : les célèbres « Folies de l’écureuil » (amandes et noisettes caramélisées et enrobées de caco en poudre), les Florentins ou encore les incontournables Palets de Montmartre… Tellement bons, que l’on reste sous le choc’…
C’est aussi la fabrication traditionnelle de confiseries. Parmi elles, le « Négus de Nevers » (caramel tendre chocolat ou café emprisonné dans une coque de caramel dur), dont la recette originelle risquait de disparaître.
Allez découvrir ce paradis des douceurs situé à l'angle des rues du Faubourg Montmartre et Richer. Les plus gourmands ne pourront résister à pénétrer à l'intérieur...
Quand l’expression lèche vitrine prend tout son sens...
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Par Anna Logon le 18 Avril 2021 à 08:00
La Seine à Asnières - 1891
Le Petit Palais vient de bénéficier d’un don exceptionnel d’œuvres d’Alexandre NOZAL (1852-1929), peintre et dessinateur paysagiste, passionné de voyages. Il s’agit d’une centaine d’aquarelles, pastels, peintures à l’huile et carnets de dessins.
Alexandre NOZAL développe son propre style, mais à y regarder de plus près, Claude MONET, Eugène BOUDIN, Albert LEBOURG, Constant TROYON ou les peintres de l’école de Barbizon exercent sur lui une forte influence. NOZAL, amoureux du paysage, exposera aux Salons de 1876 à 1929. Il est membre de la Société des artistes français, des Pastellistes français, et président de la Société des peintres de montagne. NOZAL sera présent aux Expositions universelles de 1889 et 1900.
L'étang - gouache
À bicyclette, il se rend sur les bords de Seine, dans le Pas-de-Calais, dans les Alpes, les Pyrénées... mais aussi en Bretagne (avec une prédilection pour Saint Briac), en Normandie (Étretat, forcément), en Provence ou en Corse. Ses carnets dévoilent les méthodes et habitudes de travail de cet artiste voyageur, adaptant technique et conditions de travail.
L’Eure à Incarville (Louviers) - Croquis préparatoire & Aquarelle
Exemple pour ce dessin préparatoire : NOZAL esquisse son paysage d’un trait de plume sur une page de son carnet. Il pose rapidement quelques couleurs. Dans la réalisation de l’aquarelle finale, il repense la composition en plaçant la rivière plus au centre, n’utilise que des bleus et des verts pour créer une harmonie. Il donne de la texture par l’ajout de touches de gouache.
Jardin fleuri - Huile sur toile
Entre naturalisme et Impressionnisme...
Retrouvez tout Alexandre NOZAL sur le site Paris Musée
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