-
Par Anna Logon le 28 Octobre 2018 à 08:00
Henri-Edmond CROSSest un peintre de la fin du XIXe siècle qu’on n’a étonnement moins retenu que SIGNAC et surtout SEURAT. Il participera pourtant au renouveau de la peinture du début du XXe siècle, l’un des pères de la modernité.
L'exposition présente 110 œuvres : peintures, aquarelles, dessins, carnets de croquis annotés... Le point commun ? Une vraie passion pour la couleur, la joie de vivre, dans une version très poétique. Il est le trait d’union entre l’impressionnisme aux touches pastels délicates et le fauvisme aux couleurs sauvages et franches. Le nez au vent, libre comme les impressionnistes, il peint ce qu’il voit par petites touches…
L'expo représente presque un tiers de son œuvre.
Musée des Impressionnistes - Giverny (27)
Jusqu'au 4 novembre 2018
votre commentaire -
Par Anna Logon le 11 Février 2018 à 08:00
MONET – Les nympheas bleux
Déjà en 2010, « Monet et l'abstraction » s’exposait à Marmottan. Cette fois encore, c’est sur ce moment précis de la rencontre entre la redécouverte des grandes décorations du Maître et la consécration de l’École abstraite new-yorkaise que l’exposition du musée de l’Orangerie s’arrêtera, à travers une sélection de quelques œuvres tardives de Monet et une vingtaine de grandes toiles d’artistes américains tels que Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman, Clyfford Still, Helen Frankenthaler, Morris Louis, Philip Guston, Joan Mitchell, Mark Tobey, Sam Francis, Jean-Paul Riopelle et Ellsworth Kelly.
Sam FRANCIS
Mark ROTHKO
À voir uniquement si on aime...
Musée de l’Orangerie – Jardin des Tuileries – Paris 1er
du 13 avril au 20 août 2018
votre commentaire -
Par Anna Logon le 4 Février 2018 à 08:00
Mary CASSATT - Petite fille dans un fauteuil bleu - 1878
À cheval entre la fin du XIXe et le début du XXe, le monde n’avait pas connu ses grandes révolutions féministes. DEGAS, pourtant réputé misogyne, découvre le travail de cette peintre américaine au Salon d’Automne de 1874 et ne cessera de louer l’artiste. Très vite, Mary CASSATT s’impose, sa peinture se veut le reflet du quotidien de sujets uniquement féminins : des filles, des mères, des scènes familiales, des langueurs, de l’intimité, de la pudeur, des rêveries...
Mary Cassatt - La tasse de thé (détail) - 1881
Mary Cassatt - Summertime - 1894
Une expo riche de chefs-d'oeuvre réunis pour la première fois, à voir absolument !
Musée Jacquemart André - Paris 8e
du 19 Mars au 23 Juillet 2018
votre commentaire -
Par Anna Logon le 21 Janvier 2018 à 08:00
Pour son ouverture au printemps 2018, L’ATELIER DES LUMIÈRES de Paris met à l’honneur deux figures indissociables de la Sécession viennoise du XIXème siècle : Gustav Klimt et Egon Schiele, amis malgré leurs trente années d’écart qui se sont profondément influencés. On s’attend à voir en regard Le Baiser (1907-1908) de KLIMT et Cardinal et Nonne (1912) hommage-sacrilège de SCHIELE à son maître.
Ou encore les portraits similaires qu’ils ont fait de Friederike Maria Beer-Monti, respectivement en 1916 et 1914... Un programme alléchant qui promet de belles immersions, tant visuelles que sonores, dans un espace où écrans géants et sonorisation spatialisée restituent et augmentent les moindres détails.
L’Atelier des Lumières - 58 Rue la Condamine - Paris 17
Ouverture le 13 Avril 2018
votre commentaire -
Par Anna Logon le 14 Janvier 2018 à 08:00
Corot - Moulin sur la côte de Picardie près de Versailles
Corot est reconnu pour ses paysages, Zola en a fait « le doyen des naturalistes », mais pas que...il éploie son art dans d’autres genres comme la beauté de ses figures. C’est cette partie d’œuvre que le musée Marmottan décide de souligner dans cette expo.
La dame en bleu - Corot (1874)
Figures essentiellement féminines, comme la « Femme à la Mandoline », « La Dame en bleu » où l’artiste utilise les nuances du bleu pour représenter l’ondulation et la profondeur des plis de la robe du modèle. Si beaucoup de ses figures ont pour cadre l’atelier du peintre, COROT réalise aussi des nus extérieurs, une recherche d’harmonie entre nature et humain.
Lecture interrompue - Corot (1870)
Le point commun entre toutes ces figures semble être la grande mélancolie qui transparaît des visages. Ses personnages sont pensifs, le regard perdu.
Une soixantaine de tableaux
MUSÉE MARMOTTAN-MONET (Paris 16e)
Du 8 février au 8 juillet 2018
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique