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Par Anna Logon le 27 Octobre 2019 à 08:00
Qui ne connait pas la « robe Mondrian » d’YSL représentative de la « couture pop » des années 60 ? Lignes épurées, carrés blancs et lignes noires en interstices de couleurs primaires : rouge – bleu – jaune.
Mais avant de décomposer sa peinture, Piet MONDRIAN a réalisé des toiles, d'un style que l'on pourrait qualifier de « classique », des œuvres figuratives, certaines dans la plus pure tradition hollandaise (même si cela n’a pas duré très longtemps). Paysages, portraits, peintures de fleurs inspirées par l’impressionnisme, puis les fauves et le symbolisme.
Mondrian - Moulin dans la clarté du soleil - 1908
Soixante-sept œuvres, sélectionnées par MONDRIAN lui-même vers 1920 pour son collectionneur Salomon B. SLIJPER, sont présentées à travers un parcours qui met en lumière ces peintures figuratives majeures. Ce fils de diamantaire s’est vite passionné pour le peintre, et particulièrement pour ses œuvres figuratives. Il se lie d’amitié avec MONDRIAN, devenant son principal acheteur. Avant sa mort, SLIJPER crée le « Gemeentemuseum » de La Haye avec sa collection, la plus grande au monde.
MONDRIAN - Autoportrait - 1918
Certaines œuvres seront présentées pour la première fois à Paris, pour d’autres, comme « Moulin dans la clarté du soleil », sortiront de leur musée initial pour la dernière fois en raison de leur grande fragilité.
Une vraie (re)découverte de l’artiste Hollandais.
Musée Marmottan Monet – Paris 16e
Jusqu'au 26 Janvier 2020
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Par Anna Logon le 20 Octobre 2019 à 08:00
L'Association Au-delà de l'Art organisait sa première rencontre artistique. Peintres, sculpteurs, photographes et écrivains s'étaient réunis ce week-end. J'avais le plaisir de participer à ce partage. Echanges nombreux entre artistes, petites tables deci delà pour s'installer le temps d'un café ou d'un thé avec les visiteurs, ou ...
le temps d'un portrait avec la talentueuse Catherine...
Un chouette week-end !
Salle des Fêtes Emmanuel Chabrier - La Membrolle sur Choisille (37)
Week-end des 2-3 Novembre 2019
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Par Anna Logon le 13 Octobre 2019 à 08:00
La danseuse au Moulin-Rouge - 1890
Henri de Toulouse-Lautrec avait trois choses en horreur : un certain mépris des valeurs de sa classe sociale, un marché de l’art négligé et un monde de la nuit et du sexe tarifé surexploité. À travers son œuvre, l’artiste devient tout autant juge que complice, mais terriblement humain au sens Baudelairien du terme.
Le boléro de Marcelle Lender -1895
Plutôt Montmartre qu’Opéra, les modèles de Lautrec sont des prostituées. Sans accuser ces vices urbains, où il plonge lui aussi, du cancan au bordel, il met en relief la vie présente du Paris des plaisirs « interlopes ». Il peint ces vies avec curiosités, sans moralisme ni sentimentalisme, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant.
Femme au corset - 1896
C’est surtout une grande rétrospective de plus de 200 toiles et dessins qu’offre cette exposition. N’oublions pas Lautrec portraitiste ou lithographe…
Au Grand Palais – Paris 8e
du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020
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Par Anna Logon le 6 Octobre 2019 à 08:00
Cette année encore, l'Association Jardin du Bois Fleuri organisait son Salon, sa 6ème édition. 50 exposants étaient présents, peintres et sculpteurs, s'étaient réunis lors de ce week-end artistique. J'ai eu le grand plaisir d'y participer. Ambiance très chaleureuse et conviviale, une organisation au top, des contacts pris pour d'autres expos et surtout de très belles rencontres entre artistes. Kti, Raïssa, Anne-Marie, Françoise, Jean-Pierre, Michel, Claude et les autres...
je vous emmène avec moi jusqu'à l'année prochaine...
Salle Polyvalente - Yvré le Pôlin (72)
Week-end des 19-20 Octobre 2019
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Par Anna Logon le 22 Septembre 2019 à 08:00
Danseuse rajustant son chausson - Pastel 1887
Dans la seconde moitié du XIXe siècle Paris aime la fête, les terrasses des cafés où on refait le monde, les bals et les grands spectacles. L’Opéra est à la fois un haut-lieu de la danse très glorieux, mais aussi l’endroit où les abonnés viennent faire, en quelque sorte, leur marché érotique.
Edgar Degas y passera des heures à croquer ces danseuses, côté scène mais également côté coulisses. On dénombre près d'un millier de toiles et dessins consacrés aux danseuses de l'Opéra. La danse est un art visuel, un travail de l'équilibre et du mouvement. Les bras et les jambes des ballerines (le tutu étant une tenue plutôt dénudée aux yeux de l'époque) font de ces jeunes filles un parfait sujet d'exercice et d'étude pour le coup de crayon de l'artiste.
Danseuse dans sa loge - Pastel 1879
La jeune ballerine est vue préparée par une mère et un protecteur
Les abonnés sont ces hommes vêtus de noir avec haut-de-forme que l'on retrouve sur les toiles de Degas. En 1831, l'administrateur Louis Véron autorise les abonnés à assister aux répétitions et à accéder au Foyer de l'Opéra. Ils peuvent ainsi rencontrer en toute sérénité les jeunes danseuses. Les mères aident à l'habillage mais certaines organisent trop ouvertement quelques rencontres galantes. Au début du XXe siècle, l'accès aux coulisses et au Foyer sera strictement réservé à la troupe.
Les danseuses revendiqueront peu à peu leur statut d'artiste, un statut qu'Edgar Degas aura été parmi les premier à leur accorder, dépeignant aussi bien leur performance scénique que leur quotidien, leurs efforts, parfois leur souffrance.
Deux études d'une danseuse - Fusain, pastel et lavis - 1878
Musée d'Orsay - Paris 7e
du 24 septembre au 19 janvier 2020
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