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    * CINÉMA * Comme des Bêtes

     

     

    Le film d'animation est attendu l'été prochain sur les écrans français. La première bande annonce officielle a été mise hier sur la toile.

     

     

    « Comme des Bêtes », réalisé par Yarrow CHENEY et Chris RENAUD (les aventures des minions et inventeur de Gru dans « Moi Moche et Méchant » 1 et 2), est la cinquième collaboration entre les studios Universal Pictures et Entertainment. À votre avis, que font les animaux de compagnie lorsque leurs maîtres ne sont pas à la maison ? Un peu à la manière de « Toy Story », une fois l'appartement libéré de tout humain, nos amis ont leurs propres loisirs...

     

     

    Mes préférés de ce teaser...

     

    Personnellement, j'adore le teckel et le robot-batteur ou encore Léonard, le caniche mélomane !

    Et vous ?

     

     

     

     

     

     

     

    Sortie dans les salles le 27 juillet 2016,

    les grands enfants devront être patients...

     

     

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    * ANIMATION * Un drôle de Monster Box

     

    Nul besoin de paroles pour ce film d’animation réalisé par Ludovic GAVILLET, Derya KOCAULU, Lucas HUDSON et Colin-Jean SAUNIER.

    Un petit côté Lilo et Stitch...

     

     

     

     

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    * EXPO * La Toilette et la Naissance de l’Intime

     

     

    Sous les pinceaux d’artistes majeurs du XVe siècle à aujourd’hui : les rites de la propreté, leurs espaces et leurs gestuelles. 

     

    L’exposition s’intéresse aux œuvres reflétant des pratiques quotidiennes, et que l’on pourrait croire banales. On y découvre des plaisirs et des surprises d’une profondeur peu attendue. 

     

    De la Renaissance, période où les bains publics, si fréquents au Moyen Age, achèvent de disparaître. L’eau, dont le partage constituait une occasion festive, est désormais regardée avec méfiance, comme un vecteur possible de maladies. C’est dans l’élite sociale seulement que l’on continue à se baigner. En particulier pour les femmes, dans le retrait de la chambre. Les « dames au bain » ou « dames à la toilette» peintes par l’École de Fontainebleau, en France à la fin du XVIe siècle, témoignent de cette « pratique » non hygiénique que liée à des relations amoureuses ou symboliques de la fécondité.

     

    Puis, au XVIIe siècle, la toilette « classique » est une toilette sèche, le bain disparaît des pratiques et des représentations. Le geste quotidien de propreté se passe de l’eau, qui est rare et surtout de mauvaise qualité. À nouveau, on pense qu’elle peut faciliter désordres ou contagions. Alors, les toiles illustrent les gestes, codés, portent sur la coiffure, le fard, l’habillage.

     

    * EXPO * La Toilette et la Naissance de l’Intime

    « La Vue » (femme à sa toilette) d’Abraham Bosse – 1635

     

     

    Avec le retour progressif de l’eau pour lutter contre les odeurs désagréables, au XVIIIe siècle, la diversité de gestes intimes que les ablutions induisent, rend nécessaire l’existence d’une pratique plus « réservée ». Des accessoires s’inventent, comme le pédiluve ou le bidet (« le confident des dames »), sont progressivement installés dans les appartements. Le lieu de toilette privé est en train de naître.

     

    * EXPO * La Toilette et la Naissance de l’Intime

    « La Toilette » de François BOUCHER - 1742 

     

     

    Dans la deuxième partie de l’exposition, le XIXe siècle affirme le renouvellement en profondeur des outils et modes de la propreté. L’apparition du cabinet de toilette, son usage plus diversifié et abondant de l’eau inspirent MANET, Berthe MORISOT, DEGAS, ou TOULOUSE-LAUTREC... L’espace est définitivement clos, livré à une totale intimité. 

     

    * EXPO * La Toilette et la Naissance de l’Intime

    « La Toilette » de Henri de Toulouse-Lautrec - 1896

     

    Au XXe siècle, l'eau courante et chaude envahit tous les étages. Pour lutter contre les microbes, l'espace de la toilette doit, lui aussi, être d'une propreté irréprochable. Les artistes modernes s'emparent de ce lieu : les pinceaux plongent Marthe dans sa baignoire, et déclinent à l’infini le thème de la femme au bain tandis que d’autres révèlent le maquillage avec ce bâton de rouge à lèvres nouvellement créé.

     

     

    * EXPO * La Toilette et la Naissance de l’Intime

    Dessins préparatoires et Le Bain de Marcel Gromaire – 1926 

     

     

     

    La peinture, témoin de l'évolution sociétale...

    Jusqu’au 5 Juillet  2015 au musée Marmottan Monet

     

     

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    * ANIMATION * Si on faisait un tour à la piscine ?

     

     

    « 5,80 mètres », ce film d’animation de Nicolas DEVEAUX nous présente une chorégraphie aquatique et musicale des plus originales, avec le plus grand des animaux de la savane... 

    Cet auteur-réalisateur de films possède un univers bien personnel autour de deux passions : l'image et le monde animalier. Dix ans après la finalisation de « 7 tonnes 3 », il poursuit son travail sur la lourdeur et la légèreté...

     

     

     

    Ne venez jamais à la piscine avant l’heure d’ouverture,

    vous pourriez être surpris !

     

     

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    * MUSIQUE * Ma non troppo...

     

     

    Le langage de la musique est parfois amusant, le plus souvent compliqué. Quelques fois transmis dans la vie de tous les jours, comme par exemple l’expression « je mettrai un bémol »... Hormis vous, j’en suis certaine, pas sûre que tous savent ce qu'est un bémol.

     

    Alors, un adagio ?

     

    À part celui d'ALBINONI ou celui de la 5ème de Gustav MAHLER, ou bien les plus beaux adagios (et pas les adagis, pas comme les concertis... Ouh là... pas facile l'italien !) 

     

    Un adagio est une indication de mouvement comprise entre le lento (lent) et l’andante (en marchant). Ma non troppo, signifiant oui « mais pas trop », laisse le choix à l’interprète... (bon, ça se complique...)


    Ce terme italien, venant de l’expression « ad agio » signifiant à l'aise, spécifie un tempo relativement lent. Il correspond approximativement à une fourchette comprise entre 56 et 76 pulsations par minute sur les graduations du métronome, ou du « Maître au Môme » pour certaines... (
    là, comprendra qui peut ! J)


    En tant que mouvement de sonate, de concerto ou de symphonie, l'adagio se place le plus souvent en deuxième position, mais certains compositeurs l'ont placé en troisième. S'il peut prendre la forme d'une simple cadence comme dans le troisième Concerto Brandebourgeois de BACH, sa structure plus généralement est celle du Lied (A - B - A), mais il peut prendre des dimensions importantes comme l'adagio à double thème et variations de la neuvième symphonie de BEETHOVEN.

     

    (Là, j’ai perdu les cinq derniers rangs...)

     

    Ce sera donc la version courte. Oui, décidément pas facile le langage musical. Vous avez raison, c’est plus simple de l’écouter.

     

    Pauvre Tomaso ALBINONI, auteur de 80 opéras et de nombres d'œuvres, n’est souvent connu (par le plus grand nombre d’entre nous) que pour son adagio... Tout comme PACHEBEL, célèbre pour son canon, dont il n'a jamais tiré (ah ah ah...) bénéfice !

     

    Mais, si à ce moment du propos, je vous dis que l’Adagio d'ALBINONI n'est pas plus une œuvre d'ALBINONI que « L'Ave Maria » de CACCINI ne date du XVIIe siècle, l'ironie est encore plus cruelle.

     

    (Cette fois, je perds dix derniers rangs supplémentaires, et moi avec !)

     

    Si on parle du même « Adagio », et que vous pensez à cet air-là...

     

     

    ALBINONI - Adagio - G minor for Organ and Strings

     

     

    ... il s’agit bien de « L’Adagio », mais composé en 1945 par Remo GIAZOTTO, qui s’est inspiré d’ALBINONI. Il faudrait donc à proprement le nommer : « L’Adagio dit d’Albinoni ».

     

     

    TRÈS INTÉRESSANT DE DÉCOUVRIR LE LANGAGE MUSICAL,

    à  condition de le faire « ma non troppo »...

     

    Note 1 : On ne sait pas d’où vient l’attribution de l’« Ave Maria » à Giulio CACCINI (1551-1618). C’est Vladimir VAVILOV qui a édité et enregistré sa composition comme une œuvre anonyme. L’attribution à CACCINI est d’autant plus étonnante que cet « Ave Maria » est totalement étranger au style du compositeur italien et à celui de son époque.

     

    * MUSIQUE * Ma non troppo...

     

     

    Note 2 : Pendant que vous êtes là. Puisque j’évoquais Gustav MALHER... profitez-en pour (re)lire « Alma Mahler, ou l’art d’être aimée » de Françoise GIROUD 

     

     

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