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« Collection Little Kitchen »
« Comme un Bouquet » - Acrylique - 40 X 40 cm accrochage en losange – Oct 2019
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Qui ne connait pas la « robe Mondrian » d’YSL représentative de la « couture pop » des années 60 ? Lignes épurées, carrés blancs et lignes noires en interstices de couleurs primaires : rouge – bleu – jaune.
Mais avant de décomposer sa peinture, Piet MONDRIAN a réalisé des toiles, d'un style que l'on pourrait qualifier de « classique », des œuvres figuratives, certaines dans la plus pure tradition hollandaise (même si cela n’a pas duré très longtemps). Paysages, portraits, peintures de fleurs inspirées par l’impressionnisme, puis les fauves et le symbolisme.
Mondrian - Moulin dans la clarté du soleil - 1908
Soixante-sept œuvres, sélectionnées par MONDRIAN lui-même vers 1920 pour son collectionneur Salomon B. SLIJPER, sont présentées à travers un parcours qui met en lumière ces peintures figuratives majeures. Ce fils de diamantaire s’est vite passionné pour le peintre, et particulièrement pour ses œuvres figuratives. Il se lie d’amitié avec MONDRIAN, devenant son principal acheteur. Avant sa mort, SLIJPER crée le « Gemeentemuseum » de La Haye avec sa collection, la plus grande au monde.
MONDRIAN - Autoportrait - 1918
Certaines œuvres seront présentées pour la première fois à Paris, pour d’autres, comme « Moulin dans la clarté du soleil », sortiront de leur musée initial pour la dernière fois en raison de leur grande fragilité.
Une vraie (re)découverte de l’artiste Hollandais.
Musée Marmottan Monet – Paris 16e
Jusqu'au 26 Janvier 2020
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L'Association Au-delà de l'Art organisait sa première rencontre artistique. Peintres, sculpteurs, photographes et écrivains s'étaient réunis ce week-end. J'avais le plaisir de participer à ce partage. Echanges nombreux entre artistes, petites tables deci delà pour s'installer le temps d'un café ou d'un thé avec les visiteurs, ou ...
le temps d'un portrait avec la talentueuse Catherine...
Un chouette week-end !
Salle des Fêtes Emmanuel Chabrier - La Membrolle sur Choisille (37)
Week-end des 2-3 Novembre 2019
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La danseuse au Moulin-Rouge - 1890
Henri de Toulouse-Lautrec avait trois choses en horreur : un certain mépris des valeurs de sa classe sociale, un marché de l’art négligé et un monde de la nuit et du sexe tarifé surexploité. À travers son œuvre, l’artiste devient tout autant juge que complice, mais terriblement humain au sens Baudelairien du terme.
Le boléro de Marcelle Lender -1895
Plutôt Montmartre qu’Opéra, les modèles de Lautrec sont des prostituées. Sans accuser ces vices urbains, où il plonge lui aussi, du cancan au bordel, il met en relief la vie présente du Paris des plaisirs « interlopes ». Il peint ces vies avec curiosités, sans moralisme ni sentimentalisme, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant.
Femme au corset - 1896
C’est surtout une grande rétrospective de plus de 200 toiles et dessins qu’offre cette exposition. N’oublions pas Lautrec portraitiste ou lithographe…
Au Grand Palais – Paris 8e
du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020
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Cette année encore, l'Association Jardin du Bois Fleuri organisait son Salon, sa 6ème édition. 50 exposants étaient présents, peintres et sculpteurs, s'étaient réunis lors de ce week-end artistique. J'ai eu le grand plaisir d'y participer. Ambiance très chaleureuse et conviviale, une organisation au top, des contacts pris pour d'autres expos et surtout de très belles rencontres entre artistes. Kti, Raïssa, Anne-Marie, Françoise, Jean-Pierre, Michel, Claude et les autres...
je vous emmène avec moi jusqu'à l'année prochaine...
Salle Polyvalente - Yvré le Pôlin (72)
Week-end des 19-20 Octobre 2019
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Danseuse rajustant son chausson - Pastel 1887
Dans la seconde moitié du XIXe siècle Paris aime la fête, les terrasses des cafés où on refait le monde, les bals et les grands spectacles. L’Opéra est à la fois un haut-lieu de la danse très glorieux, mais aussi l’endroit où les abonnés viennent faire, en quelque sorte, leur marché érotique.
Edgar Degas y passera des heures à croquer ces danseuses, côté scène mais également côté coulisses. On dénombre près d'un millier de toiles et dessins consacrés aux danseuses de l'Opéra. La danse est un art visuel, un travail de l'équilibre et du mouvement. Les bras et les jambes des ballerines (le tutu étant une tenue plutôt dénudée aux yeux de l'époque) font de ces jeunes filles un parfait sujet d'exercice et d'étude pour le coup de crayon de l'artiste.
Danseuse dans sa loge - Pastel 1879
La jeune ballerine est vue préparée par une mère et un protecteur
Les abonnés sont ces hommes vêtus de noir avec haut-de-forme que l'on retrouve sur les toiles de Degas. En 1831, l'administrateur Louis Véron autorise les abonnés à assister aux répétitions et à accéder au Foyer de l'Opéra. Ils peuvent ainsi rencontrer en toute sérénité les jeunes danseuses. Les mères aident à l'habillage mais certaines organisent trop ouvertement quelques rencontres galantes. Au début du XXe siècle, l'accès aux coulisses et au Foyer sera strictement réservé à la troupe.
Les danseuses revendiqueront peu à peu leur statut d'artiste, un statut qu'Edgar Degas aura été parmi les premier à leur accorder, dépeignant aussi bien leur performance scénique que leur quotidien, leurs efforts, parfois leur souffrance.
Deux études d'une danseuse - Fusain, pastel et lavis - 1878
Musée d'Orsay - Paris 7e
du 24 septembre au 19 janvier 2020
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« Collection Little Kitchen »
« Triskell Végétal » - Acrylique - 40 X 40 cm accrochage en losange – Août 2019
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La collégiale est un superbe lieu pour une exposition
et nous avons le plaisir d'y participer !
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« Collection Little Kitchen »
« Vege'Table » - Acrylique - 40 X 40 cm accrochage en losange – Juillet 2019
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Cieux multicolores, "Oh la belle bleue" !
Flonflons et blanches dentelles
Ah... les jolis pompiers
Belle soirée à Vous !
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Figure majeure de l'impressionnisme, Berthe Morisot, reste aujourd'hui moins connue que ses amis Monet, Degas ou Renoir. Elle avait pourtant été immédiatement reconnue comme l'une des artistes les plus novatrices du groupe.
L'exposition retrace le parcours exceptionnel d'une peintre, qui, à rebours des usages de son temps et de son milieu, devient une figure essentielle des avant-gardes parisiennes de la fin des années 1860 jusqu'à sa mort prématurée en 1895.
Musée d’Orsay – Paris 7e
18 juin - 22 septembre 2019
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Après la mort de Balzac, il y a eu, plus ou moins rapidement plusieurs projets de statue-hommage. Certaines ont eu des histoires et des fortunes tout à fait particulières. Celle de Fournier (datant de la fin du XIXe siècle) à Tours a été fondue par les Allemands durant la seconde guerre mondiale et transformée en munitions. Celle bien connue de Rodin (Balzac y est notamment représenté dans sa fameuse robe de bure) n’a pas eu non plus un parcours de création simple. A la toute fin du XIXe siècle, La Société des gens de Lettres (dont l’auteur de la Comédie humaine avait été l’un des fondateurs), sous l’impulsion de Zola, veut rendre hommage à Balzac. Cette société finit par se tourner vers Rodin qui présente ses premières maquettes en 1892.
Rodin vient en Touraine, s’installe près d’Azay-le-Rideau et cherche un modèle qui ressemblerait à l’écrivain. « C’aurait été jouer de malheur que de ne pas rencontrer parmi tous ces hommes soumis aux mêmes influences de terroir et de ciel, quelque chose de la même corpulence, des mêmes plans de visage, du même rire des yeux, de la même lippe de la bouche » écrit le sculpteur. Rodin rencontra Estager un voiturier de Saché qui lui convint, le fit poser. Mais il n’était peut-être pas si judicieux que cela de venir chercher en Touraine un modèle, Honoré étant certes tourangeau de naissance, mais son père venait du Tarn et sa mère du côté de Paris ; cela n’avait sûrement pas laissé assez de temps au déterminisme du terroir pour agir sur le physique de l’écrivain.
Comme pour Les Bourgeois de Calais ou la tête de Baudelaire, Rodin fit poser son modèle. Le processus de création qui a donné cette statue fut néanmoins long, il fallut attendre 1898 pour qu’elle soit présentée au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Ce furent rires et moqueries qui accueillirent cette œuvre. Devant le tollé, la Société des gens de Lettre la refusa… et Rodin la conserva dans son atelier. C'est finalement l'oeuvre d'Alexandre Falguière qui sera retenue et inaugurée à Paris en 1902.
À l’occasion du 220e anniversaire de la naissance de Balzac à Tours, le Musée des Beaux-Arts de la ville lui rend hommage. Il existe peu de représentations fidèles de ce grand écrivain du XIXe siècle qui a longtemps refusé d’être portraituré et qui a fait l’objet de nombreuses caricatures, ce qui l’a amené à diffuser une image de lui-même soigneusement étudiée. Le premier monument à son effigie a été érigé dans sa ville natale bien après sa mort. Grâce à un prêt exceptionnel du musée Rodin, l’exposition présentera plus d’une centaine d’œuvres évoquant les projets et les monuments de Paul Fournier, Henri Chapu, Alexandre Falguière... mais aussi des Tourangeaux François Sicard et Marcel Gaumont, sans oublier bien sûr… d’Auguste Rodin.
au Musée des Beaux-Arts de Tours (37000)
jusqu'au 2 septembre 2019
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« Collection Little Kitchen »
« L’Insoumise » - Acrylique - 40 X 40 cm – Juin 2019
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